ATTENTION AUX CONCLUSIONS HATIVES
Posté par lechapeauteur le 25 septembre 2013
Un terrible accident survenu la semaine dernière dans l’ouest d’Ottawa a coûté la vie à six personnes dont le chauffeur d’un autobus qui a été percuté un train en marche. Jusqu’à date, cette tragédie tient la manchette et sème encore une grande tristesse au sein de la population qui se pose des questions sur le pourquoi d’un tel évènement malheureux. La presse canadienne qui mérite d’être félicitée a eu un comportement exemplaire en la circonstance. Au départ, étant donné la nature de la collision tout laissait penser à un cas de suicide commis par le conducteur qui avait refusé d’obtempérer à l’appel des passagers qui persistaient à ce qu’il mît fin à sa course mortelle. Tout, en effet, permettait d’évoquer un acte volontaire de la part du conducteur. Cependant, la presse que nous qualifions de mature et de réfléchie a mis en avant toutes les hypothèses possibles sauf le suicide qui était pourtant la plus plausible. Elle a parlé de problèmes mécaniques, de défectuosité au niveau du système de freinage, de problème de visibilité dû aux rayons solaires, de malaise etc., sauf de suicide malgré qu’il paraissait être la cause la plus proéminente. En tant que presse responsable et professionnelle, manifestant un grand respect pour le chauffeur d’autobus trépassé et pour sa famille, elle s’est gardée de tout commentaire désobligeant, primesautier et non réfléchi. Elle a préféré attendre les résultats de l’enquête qui a été diligentée en la circonstance. Et, ne voilà-t-il pas qu’il vient d’être prouvé que le malheureux souffrait de diabète et qu’au moment de l’accident, il a été victime d’une hypoglycémie qui le rendait inapte à contrôler ses mouvements. Il lui était impossible de prendre en compte les cris des passagers qui lui demandaient de freiner aux fins d’éviter la terrible collision semeuse de grande tristesse dans la population d’Ottawa et de ses environs, encore bouleversée par cette tragédie inédite.
Ce comportement exemplaire de la presse canadienne, en cette dure épreuve, peut servir de matière à réflexion pour nos amis journalistes haïtiens et pour nos soeurs et frères en général toujours prêts à porter des jugements souvent sans fondement et des conclusions trop hâtives quand surviennent des événements impromptus. Leur imagination trop fertile, à certains égards, les porte à déblatérer et à émettre des opinions ridicules dignes d’ignares détenteurs, étonnement, inexplicablement, de diplômes universitaires. Ces « P-H-D » ainsi appelés par maître Serge H MOÏSE diraient certainement, sans respect pour sa mémoire et pour ses parents, que le malheureux chauffeur d’autobus avait consommé trop de « bois cochon, de liane bandée, de bois campé ou de viagra« . Enfin autant de réflexions idiotes, sottes et stupides qui porteraient à faire dire que l’haïtien a ses pieds sur la lune tandis que sa tête appartient encore à l’âge de la pierre taillée.
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